Yô-ga. Ce terme désigne la peinture japonaise de style occidental, qui apparaît lors de la révolution Meiji en 1868 : le renversement du shogunat Tokugawa met fin à l'solement volontaire du Japon, qui s'ouvre au modernisme et aux influences extérieures.
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Nature morte d'un poisson séché, oeuvre classée bien culturel important, d'un pionnier de l'introduction du style occidental dans la peinture japonaise. Il y fit entrer la peinture à l'huile. L'empereur Meiji, Mutsuhito, l'autorisa à peindre son portrait.
Ce félin peint à l'encre, représenté dans une attitude menaçante, prêt à bondir sur sa proie, est une des "figures" les plus connues du bestiaire important réuni par cet artiste "peut-être le dernier virtuose de la peinture japonaise traditionnelle".
Premier portrait d'une femme européenne réalisé par un peintre japonais ; venu apprendre la peinture occidentale à Paris, il rencontra cette fille d'un grand poète français, poétesse elle-même, qui avait traduit en français des poèmes japonais.
Peinture à l'huile réalisée dans un style occidental par un artiste qui fréquenta en France les peintres de Barbizon et les impressionnistes, et rendit ensuite populaires au Japon le pleinairisme français et les scènes de travail aux champs.
Sagesse, Impression, Sentiment (1898) (A appliquer aux 3 femmes de droite à gauche) (5 / 11)
Oeuvre
Sagesse, Impression, Sentiment (1898)
Peintre
Kuroda Seiki (1866-1924)
École
Yô-ga
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Triptyque dont l'auteur, après avoir longtemps étudié à Paris, eut un grand impact sur l'évolution de l'art japonais, comme peintre, comme professeur et directeur des Beaux-Arts. Il a notamment fait accepter le nu dans la peinture à un public réticent.
Lever de soleil sur la mer orientale (1932) (6 / 11)
Oeuvre
Lever de soleil sur la mer orientale (1932)
Peintre
Fujishima Takeji (1867-1943)
École
Yô-ga
Commentaire
Oeuvre du peintre qui, chargé en 1928 de décorer la salle d'étude de l'empereur Showa, Hirohito, choisit d'illustrer son accession au pouvoir en le comparant à l'astre du jour triomphant chaque matin de l'obscurité et répandant la lumière sur l'univers.
Aube printanière sur les sommets sacrés de Chichibu (1928)) (7 / 11)
Oeuvre
Aube printanière sur les sommets sacrés de Chichibu (1928)
Peintre
Yokoyama Taikan (1868-1958)
École
Nihonga. Ce mot signifie "peinture japonaise". Il désigne le courant apparu en réaction à l'occidentalisation, et prônant un retour à la peinture japonaise traditionnelle. il est à l'origine du "japonisme" des artistes européens dans les années 1870-90.
Commentaire
Paysage de montagne peint à l'encre sur soie par un artiste qui trouve les moyens d'améliorer le style traditionnel dont il veut le retour : suppression du dessin au trait, peinture d'effets atmosphériques, recherche d'un plus grand réalisme.
Peinture d'un paravent à six "feuilles" (=panneaux) , représentant un paysage d'automne, et traduisant l'idée de la fragilité de toutes choses et de l'impermanence du monde. Oeuvre classée "Bien culturel important"
Oeuvre d'un peintre connu pour avoir introduit dans la peinture yô-ga les courants d'avant-garde, notamment le fauvisme en 1910 dans son tableau "Beauté nue", puis le cubisme dans son autoportrait de 1911 et dans ce tableau-ci de 1917.